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L’hypnose ericksonienne au service des entreprises

Formé à l’hypnose ericksonienne en 2017 et 2018 avec Jean-Luc Roquet, j’ai mis à profit cette approche au service des entreprises dès le début de mon enseignement. Avant l’autohypnose, les techniques proprement dites, dont un seul article ne suffirait pas bien sûr à résumer, il est un outil qui me tient particulièrement à cœur et se nommant « état présent ». De quoi s’agit-il ?…

Voici en quelques points la recette, le chemin :

  • par exemple, pour résoudre un problème évoqué par un chef d’entreprise ou un collaborateur, amener la personne concernée à décrire ce problème ;
  • lui faire évaluer ce problème sur une échelle de 1 à 10 (comme aux Urgences) ;
  • lui faire transposer ce problème en objectif ;
  • ui demander si toutes les conséquences, une fois l’objectif obtenu, lui seront favorables ;
  • … si l’atteinte de cet objectif dépend entièrement d’elle (sinon, l’adapter) ;
  • faire décrire 3 situations précises et datées avec le problème ;
  • … puis 3 situations sans le problème (des ressources !) ;
  • rechercher à quand remonte le problème ;
  • détecter ses déclencheurs ;
  • étudier à la loupe le problème lorsqu’il se manifeste, pour s’en dissocier ;
  • comprendre en quoi le problème procure des insatisfactions ;     
  • … et en quoi il a été et est encore satisfaisant…

Ecoute, compréhension, capacité à poser des questions pour traquer les oublis, les imprécisions, les généralisations… et aussi « tri sur l’autre » et non « sur soi » sont les qualités requises pour un bon accompagnant. Souvent, cet « état présent » est très révélateur pour le dirigeant, le collaborateur et leur permet de prendre beaucoup de distance et de trouver par eux-mêmes les ressources pour en sortir. Combien de fois m’a-t-on déjà dit : « comment ai-je pu perdre autant de temps… tourner en rond avant d’améliorer ma situation ?… ». Milton Erickson disait que le problème était la meilleure solution que l’on ait trouvée jusque-là. Vient le jour où il est temps d’en changer, malgré les habitudes prises… mais dont on peut cependant venir à bout. Merci Monsieur Erickson. A vos ressources, quand vous serez prêts.